L'Édito ​

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Tierce fois, c’est droit

Quelle étrange idée que de reprendre une expression datant du XIIIe siècle pour présenter une publication étudiante en ce début d’année 2019.

Et pourtant, quelle autre formule pourrait mieux s’adapter à notre projet, qui en arrive à son troisième numéro : si elle est à l’origine du dicton, plus connu, jamais deux sans trois, cette formule, loin d’annoncer un malheur certain après deux tentatives comme son homologue, tend à affirmer à l’inverse la nécessité de s’y reprendre à trois fois pour réussir tout projet.

Si depuis notre premier numéro, L’Éclectique conserve ce qui fait son ADN, à savoir sa volonté de proposer un espace ouvert aux étudiants, renforcé par un goût certain de l’éclectisme artistique, le projet, « cent fois sur le métier remis à l’ouvrage » pour reprendre Nicolas Boileau, ne cesse lui de se chercher, d’évoluer, et de s’enrichir dans une démarche toujours ouverte aux expérimentations estudiantines à travers une revue qui se veut être un véritable pêle-mêle créatif. Un éclectisme sûrement trop prononcé de l’avis de certains.

À notre décharge, nous aimerions alors terminer en reprenant les mots de Paul Valéry qui affirmait : « Je n’y peux rien, tout m’intéresse. »

Nous non plus, n’y pouvons rien, mais nous pouvons en revanche vous partager ces intérêts.

Bonne lecture !